vendredi 20 juin 2008

Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull



Tadadadaaa, tadada, tadadadaa, tadaaaaaa..... Pas vraiment... Je viens tout juste de revenir d'un visionnement du dernier volet de la série d'Indiana Jones et le titre trop long. Que dire de ce dernier 'opus' des 'golden boys' de hollywood, George Lucas et Steven Speilberg? Tout simplement, c'est mauvais...

Ce film ne dégage pas l'essence et le charme que l'on retrouve dans les trois premiers films. Gags trop pipi caca, scènes avec des espèces de rongeurs des sables qui n'apportent rien à l'histoire, et un 'hommage' à Tarzan avec le rejeton de Henri Jones Jr. qui devient le roi des singes et qui se balance de liane en liane pour arracher l'objet sacré des mains des méchants communistes...

Et quel est cet objet sacré? D'où vient-il? Sur quoi est basé le titre du film et ce scénario plus qu'irréaliste? Un crâne allongé en espèce de quartz qui attire tout ce qui est métallique et qui ne semble pas venir de ce monde. Sans vouloir vendre de gros 'punch' (qui n'a que pour effet de mettre notre moral et notre confiance dans les scénaristes KO), on a plus l'impression de sortir d'un mauvais épisode des X-files (genre, ceux de la saison 8 ou 9) que d'un film d'action avec un protagoniste qui déterre normalement des trésors archéologiques occultes et mystiques, mais passionnants parce qu'ils font partis de légendes connues.

Tout comme ce film, les précédents épisodes de la série ne brillaient pas par leur réalisme... mais au moins, c'était du bon 'entertainment'. Ça l'avait du cachet. Ça l'apportait une certaine joie de tomber sur ces films à TVA ou TQS un samedi après-midi. Je peux vous garantir que je changerai de poste si je tombes sur ce film à la télé...

Seul point passable de ce film : les acteurs. Harrison est convainquant malgré son âge, et incarne bien un Indy vieilli physiquement mais qui a toujours sa fougue de 'Raiders of the Lost Ark'. Le retour de la belle du premier film de la série, Marion Ravenwood, est aussi bien apprécié, et on ressent encore la même passion entre les deux personnages que l'on retrouvait dans le premeir film . Le fruit de leur union, le jeune Mutt Williams, incarne bien une jeune version des deux parents, mais représente aussi selon moi un des aspects les plus négatifs du film : quasiment toutes les scènes d'actions qui impliquent Mutt Williams puent l'imagerie de synthèse, et honnêtement, la présence de ce type d'images dans un Indiana Jones vient briser l'esprit des trois premiers films, où les scènes d'actions étaient réalisées avec de vrais cascadeurs. Autre élément cinématographique qui contribue à la perte du charme des trois premiers : le manque de granulosité dans la pellicule. Les trois précédents films se passaient entre les années 30 et 40, et le type de pellicule utilisée donnait l'impression qu'on était dans ces périodes. L'utilisation de caméras digitales pour ce film est évident, et encore, ça vient casser l'esprit des films de la série.

En gros, ce film est une énorme déception. J'ai de la misère à croire qu'après tant d'années, ce film est le meilleur que les 'goldens boys' pouvait réaliser. Au moins je n'aurai pas à me racheter un coffret DVD avec ce nouveau film...

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