Hier, on célébrait la fête nationale du Québec, la St-Jean-Baptiste. Outre les spectacles, les feux d'artifices, et la '50' qui coule à flot, cette fête est synonyme d'un désir qui existe depuis longtemps chez une partie du collectif québécois, celui de faire du Québec une nation indépendante. Elle est synonyme avec la visite des chefs des partis fédéraux, qui viennent montrer leur support au Québec. De son bord, le premier ministre Stephen Harper a cru bon de rappeler à des électeurs de la rive-sud que son gouvernement a été le seul à faire passer une motion reconnaissant le Québec comme nation dans un Canada uni. Malgré les raisons opportunistes de cet acte, je dois quand même lever mon chapeau à l'initiative.
Je suis né et vis au Québec depuis près 29 ans maintenant. Je n'ai pas connu les temps chauds qui résultaient du désir indépendantiste, mais je fais présentement partie de la génération à qui on a relégué ce rêve. De mon bord, je n'ai jamais été un indépendantiste convaincu. Mais j'ai toujours ressenti, basé sur des faits historiques et un certain sentiment d'appartenance, que les Québécois étaient un peuple distinct au Canada et méritaient une reconnaissance officielle de la part du ROC. Ceci dit, j'ai souvent adopté de positions souverainistes, surtout quand je sentais que le peuple québécois se faisait chier sur la tête par le gouvernement fédéral au pouvoir. Ceci était surtout vrai pendant le règne du gouvernement de Jean Chrétien, qui comme son prédécesseur libéral, le très honorable PET, prenait un plaisir de planté des couteaux dans le dos et dans le coeur des gens de son propre peuple.
Mais depuis l'élection du gouvernement Harper, je sens que le vent change, du moins pour moi dans mon sentiment de faire du Québec un pays souverain. Pourquoi? Tout simplement parce que cet homme semble réellement faire un effort, ne serait-ce qu'en paroles, pour reconnaître que le Québec est une nation distincte (dans un Canada uni et fort). Son 'fédéralisme d'ouverture' est le plus ouvert que j'ai connu depuis que je m'intéresse à la politique. Et à mon avis, ça constitue aussi une première au pays... un premier ministre anglophone qui reconnaît que le Québec est une nation. Il ne le croît peut être pas dans son fin fond, et c'est assurément pour augmenter la popularité de son parti au Québec, mais il l'affirme, et ça c'est un gros début. J'ai toujours pensé que la mort du rêve souverainiste viendrait avec l'adoption d'une reconnaissance officielle, de la part du gouvernement fédéral, du statut de société distincte au Québec. Avec une belle plaque et/ou un monument dans la capitale de la Belle Province pour souligner l'adoption de cette reconnaissance. La combinaison actuelle de cette initiative des conservateurs et des faiblesses actuelles du parti souverainiste provincial, le Parti Québécois, nous mènera vers la fin du débat souverainiste.
Une chose à clarifier : même si je penses que cette reconnaissance est un pas dans le bon sens, ça ne fait pas de moi un supporteur du parti conservateur de M. Harper. Je ne pourrais jamais élire un gouvernement qui souhaite transformer le Canada en cousin encore plus proche des ÉU. Mais du point de vue stratégique, M. Harper est sur la bonne voie pour faire mourir le rêve souverainiste une fois pour tout. Il doit maintenant supporter ses paroles par des actes concrets. De mon bord, je serais très satisfait d'avoir une reconnaissance officielle au Québec, tout en restant dans un pays qui fonctionne bien malgré ses tensions linguistiques.
Je suis né et vis au Québec depuis près 29 ans maintenant. Je n'ai pas connu les temps chauds qui résultaient du désir indépendantiste, mais je fais présentement partie de la génération à qui on a relégué ce rêve. De mon bord, je n'ai jamais été un indépendantiste convaincu. Mais j'ai toujours ressenti, basé sur des faits historiques et un certain sentiment d'appartenance, que les Québécois étaient un peuple distinct au Canada et méritaient une reconnaissance officielle de la part du ROC. Ceci dit, j'ai souvent adopté de positions souverainistes, surtout quand je sentais que le peuple québécois se faisait chier sur la tête par le gouvernement fédéral au pouvoir. Ceci était surtout vrai pendant le règne du gouvernement de Jean Chrétien, qui comme son prédécesseur libéral, le très honorable PET, prenait un plaisir de planté des couteaux dans le dos et dans le coeur des gens de son propre peuple.
Mais depuis l'élection du gouvernement Harper, je sens que le vent change, du moins pour moi dans mon sentiment de faire du Québec un pays souverain. Pourquoi? Tout simplement parce que cet homme semble réellement faire un effort, ne serait-ce qu'en paroles, pour reconnaître que le Québec est une nation distincte (dans un Canada uni et fort). Son 'fédéralisme d'ouverture' est le plus ouvert que j'ai connu depuis que je m'intéresse à la politique. Et à mon avis, ça constitue aussi une première au pays... un premier ministre anglophone qui reconnaît que le Québec est une nation. Il ne le croît peut être pas dans son fin fond, et c'est assurément pour augmenter la popularité de son parti au Québec, mais il l'affirme, et ça c'est un gros début. J'ai toujours pensé que la mort du rêve souverainiste viendrait avec l'adoption d'une reconnaissance officielle, de la part du gouvernement fédéral, du statut de société distincte au Québec. Avec une belle plaque et/ou un monument dans la capitale de la Belle Province pour souligner l'adoption de cette reconnaissance. La combinaison actuelle de cette initiative des conservateurs et des faiblesses actuelles du parti souverainiste provincial, le Parti Québécois, nous mènera vers la fin du débat souverainiste.
Une chose à clarifier : même si je penses que cette reconnaissance est un pas dans le bon sens, ça ne fait pas de moi un supporteur du parti conservateur de M. Harper. Je ne pourrais jamais élire un gouvernement qui souhaite transformer le Canada en cousin encore plus proche des ÉU. Mais du point de vue stratégique, M. Harper est sur la bonne voie pour faire mourir le rêve souverainiste une fois pour tout. Il doit maintenant supporter ses paroles par des actes concrets. De mon bord, je serais très satisfait d'avoir une reconnaissance officielle au Québec, tout en restant dans un pays qui fonctionne bien malgré ses tensions linguistiques.