mercredi 22 octobre 2008

The roof is on fire!

Suite à mon billet du 11 octobre, j'ai eu un commentaire concernant l'importance de l'image des candidats à la présidentielle américaine, que je crois être un des facteurs majeurs qui rend la politique de nos voisins du sud si 'intéressante' (sans dire que c'est nécessairement bien...).

Aujourd'hui, on lit que l'ennemi juré des ÉU, le côté obscur de la lumière que les américains émettent sur la surface de la planète, le notoire groupe terroriste Al-Qaeda, a annoncé qu'ils apportaient leur 'soutien' à John McCain lors de cette course à la présidence. Le groupe a justifié son choix en clamant que si les américains choissisent McCain comme président, ce sera un message clair que les américains veulent continuer les guerres en Irak et en Afghanistan, ce qui incitera le groupe à récidiver des attentats sur le sol américain.

Je ne crois pas que ces remarques contribueront à creuser encore plus l'écart considérable séparant John McCain de Barack Obama, puisqu'elles sont justement dirigées vers John McCain. Étant donné la position actuelle de ce dernier, ce fait sera fort probablement détourné par la 'Republican smear machine' pour semer le doute par rapport à l'élection imminente d'Obama. Je vois tellement Sarah Palin ou McCain lui même sortir un truc du genre : 'My friends, Al-Qaeda said those things because in reality, they want Obama to become president. They are afraid of what a maverick will do to them if I'm elected'. N'oublions pas qu'aux yeux d'une majorité d'américains, Obama est considéré plus 'mou' que McCain sur les questions de sécurité nationale.

Ce qui m'amène à une pensée par rapport à l'importance de l'image en politique américaine. Si Al-Qaeda avait apporté son soutien à Obama, qui est vu par une minorité d'américains non-négligeable (i.e. la base du parti républicain et certains indépendants) comme étant un sympatisant des terroristes, je crois qu'on aurait vu un effet délétère sur l'avance qu'il détient actuellement sur McCain. Parce que McCain est vu comme étant le plus fort des deux du point de vue militaire et défense nationale (très discutable à mon avis), les remarques d'Al-Qaeda sombreront dans l'oubli, un peu comme pendant la campagne électorale de 2004, lorsque le caid d'Al-Qaeda lui-même avait menacé de mener des attentats sur le sol américain si les américains élisaient à nouveau W.

Bien que mes pensées soient purement spéculatives dans ce texte, je ne peux m'empêcher de trouver absolument passionnant l'effet qu'a l'image d'un candidat sur le choix politique des américains, et je réitère en disant que c'est l'une des bases fondamentales qui rend le système politique aux États-Unis si intéressant à mes yeux.

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